La nouvelle base de données en ligne pour les experts judiciaires, les traducteurs et les interprètes remporte un franc succès

Plus de 100.000 recherches en six mois


Depuis le 18 mars dernier, les personnes qui cherchent un expert judiciaire, un traducteur ou un interprète agréé ne sont plus tenues de se rendre en personne au tribunal. En effet, depuis cette date, le registre national des experts judiciaires et des traducteurs/interprètes assermentés est accessible en ligne via Just-on-web.be. Les fédérations professionnelles demandaient la numérisation de la base de données depuis plus de dix ans. « Six mois après son lancement, nous pouvons parler d’un réel succès. Au cours de cette période, 107.000 recherches ont déjà été faites, ce qui représente une moyenne de 1.000 par jour ouvrable » souligne le vice-Premier ministre et ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. Il a annoncé ces chiffres ce week-end lors d’un événement organisé à l’occasion du 10e anniversaire de Lextra Lingua, l’association professionnelle des traducteurs-interprètes, auquel il a pris part par videoconférence.


La révolution numérique au sein de la Justice bat son plein. De plus en plus d’applications et d’outils, qui contribuent à rendre la justice plus rapide, plus humaine et plus ferme, voient le jour par le biais de Just-on-web. Ainsi, la justice a ouvert l’accès au grand public à la base de données nationale numérique des experts judiciaires et des traducteurs/interprètes. Il était plus que temps car jusqu’à récemment, chaque tribunal disposait d’une liste papier dans laquelle il fallait chercher manuellement un traducteur ou un interprète. Cette démarche prenait beaucoup de temps, n’était pas conviviale et, de plus, cette liste n’était bien souvent pas à jour.


Possible depuis 2014, mais encore jamais mis en oeuvre
C’est pourquoi, depuis plus de dix ans, les associations professionnelles d’experts judiciaires et de traducteurs/interprètes demandent à juste titre une base de données nationale consultable en ligne par
tous les citoyens, entreprises et institutions publiques. La loi prévoyait cette possibilité depuis 2014, mais celle-ci n’a jamais été mise en oeuvre. Le ministre Van Quickenborne, qui s’engage pleinement dans la numérisation, a fait de cette promesse une réalité. Il y a non seulement 2.600 traducteurs et interprètes, mais aussi plus de 2.150 experts judiciaires actuellement enregistrés dans la base de données. Il s’agit d’experts agréés qui répondent à certains critères établis pour vérifier et garantir leur expertise, leur qualité et leurs connaissances.


1.000 consultations par jour ouvrable
« Six mois après le lancement de la base de données en ligne, nous pouvons présenter de très bons chiffres. Plus de 107.000 recherches ont déjà été faites, dont 78% pour trouver un traducteur ou un interprète et 22% pour un expert judiciaire », indique le ministre Van Quickenborne. Il a présenté ces résultats ce week-end par vidéoconférence lors d’un événement organisé pour célébrer le 10e anniversaire de Lextra Lingua, l’association professionnelle des traducteurs et interprètes.


« Si l’on considère le nombre de recherches, on parle d’une moyenne de 1.000 consultations par jour ouvrable. C’est un bon début, mais l’utilisation de la base de données est appelée à se généraliser davantage. Cela démontre l’efficacité et la convivialité de la numérisation. La recherche d’expert, d’un traducteur ou d’un interprète de qualité et agréé est désormais beaucoup plus facile et ciblée. Cette initiative est une chose positive pour toutes les parties et contribue à une justice plus rapide et plus humaine », explique le vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. De plus, les traducteurs, les interprètes et les experts ne sont pas classés par ordre alphabétique mais de manière aléatoire afin que chacun ait une chance égale d’être désigné.