La Justice participera au Brussels Job Day
L’été dernier, la Justice a déjà recruté 290 personnes supplémentaires pour renforcer les prisons de notre pays. Les nombreux postes vacants sont en partie dus à la campagne de recrutement ‘Aan de bak in den bak’ visant à promouvoir les jobs au sein des prisons, notamment lors des festivals Alcatraz et Maanrock. Depuis le début de l’année 2022, plus de 500 nouveaux collaborateurs ont déjà été recrutés au total par l’administration pénitentiaire.
La Justice recherche 1 200 nouveaux effectifs pour les prisons et les maisons de détention dans les deux prochaines années. Il s’agit de profils variés tels que des assistants de sécurité, des accompagnateurs de détention, des psychologues, des assistants sociaux, des infirmiers et du personnel administratif.
Ce n’est un secret pour personne que tout recrutement se déroule difficilement, y compris en prison, et ce, malgré tous les efforts déployés. En effet, la Justice n’échappe pas à la pénurie à laquelle est actuellement confronté le marché du travail. C’est pourquoi le ministre a pris une mesure d’urgence temporaire début juillet, en accélérant les procédures de recrutement. Cela permet aux candidats adéquats de commencer à travailler en quelques semaines dans le cadre d’un contrat d’un an qui peut être prolongé d’une année. Cette mesure reste en vigueur jusqu’à la fin de 2022. Au cours de cette période contractuelle, il y a suffisamment de temps pour suivre la procédure normale de nomination statutaire.
‘Aan den bak in den bak’ : une campagne de recrutement à succès
Les candidats peuvent postuler sur le site travailleralajustice.be. Pour attirer les candidats, la campagne de recrutement ‘Aan de bak in den bak’ a été lancée. La Justice recherche activement et de manière ciblée des candidats potentiels, notamment par le biais d’annonces en ligne.
Cet été, la Justice s’est également rendue aux festivals d’Alcatraz à Courtrai et de Maanrock à Malines. Cela a suscité l’intérêt de nombreux nouveaux candidats. Ainsi, cette campagne a déjà attiré 180 candidats cet été, parmi lesquels 99 nouveaux agents contractuels ont été sélectionnés pour les prisons. En outre, les procédures de recrutement statutaire se sont poursuivies, ce qui a permis de recruter 191 personnes supplémentaires cet été, ce qui porte le total à 290 recrutements.
La campagne se poursuit sans relâche, puisque la Justice sera également présente au ‘Brussels Job Day’ le 4 octobre, au salon de l’emploi de Termonde le 11 octobre et au salon de l’emploi de Brussels Airport le 25 octobre. Suivront les Jobvillage à Geel, Hasselt, Malines, Sint-Niklaas, Alost et les salons de l’emploi à Anvers et Waregem.
Ce sont les endroits idéaux pour rechercher du personnel supplémentaire pour les prisons. Les visiteurs y obtiendront les informations nécessaires sur le contenu des emplois, les postes vacants dans les différentes prisons et la manière de postuler. Le stand est tenu par des assistants de surveillance pénitentiaire qui partageront leurs expériences avec passion.
Fiers de leur job
Ainsi, les agents pénitentiaires pourront mettre en avant les nombreux points forts de leur fonction au sein des prisons, à savoir : un bon salaire qui permet de gagner immédiatement plus de 1 900 euros nets sans diplôme et en sortant de l’école, d’un solde de congés attractif et d’un job pertinent pour notre société et gratifiant.
De nombreux investissements ont été réalisés pour rendre les agents pénitentiaires fiers de leur job, comme un nouvel uniforme moderne. De plus, les méthodes de travail dans les prisons ont été entièrement numérisées et réorganisées. Par exemple, pour la première fois, la fonction classique d’assistant de surveillance pénitentiaire est scindée en deux fonctions : celle d’accompagnateur de détention et d’assistant de sécurité. En effet, une politique pénitentiaire moderne doit fournir des orientations sur mesure pour favoriser la réinsertion des détenus et éviter la récidive. Le simple fait d’enfermer et de surveiller les détenus sans aucun accompagnement en vue d’une réinsertion ne fonctionne pas. Dès le premier jour, des efforts doivent être fournis avec les détenus pour remettre leur vie sur les rails.
Pour les profils spécifiques d’accompagnateurs de détention, beaucoup de candidats ayant un parcours autre que le profil traditionnel de la sécurité ont également postulé. Par exemple, pour la prison de Haren, il y avait 444 candidats intéressés par le poste d’accompagnateur de détention. Il y a donc beaucoup d’enthousiasme à participer à cette révolution silencieuse dans les prisons.
Vincent Van Quickenborne, vice-Premier ministre et ministre de la Justice :
« Le marché du travail est en pleine pénurie. Les entreprises ne sont pas les seules à rechercher des candidats adéquats pour leurs postes vacants, c’est aussi le cas de la Justice. C’est pourquoi, pour la première fois, nous avons fortement accéléré les procédures de recrutement et adopté une approche beaucoup plus active pour trouver les bons profils. Mais pour cela, il faut recruter aux bons endroits, comme lors de festivals et d’événements. Le nombre de personnes ayant postulé prouve que ça fonctionne. Donc, à tous ceux qui cherchent un nouveau défi passionnant, une seule adresse : travailleralajustice.be. »