Transaction immédiate pour vol de vélo

À partir du 1er janvier 2022, les vols de vélos feront l’objet d’une politique de réaction immédiate. À partir de cette date, la police infligera une amende de 250 euros à tout voleur de vélo qu’elle interceptera. 

Les vols de vélos sont la source de bien des nuisances et d’exaspérations dans notre pays. Selon les estimations, quelque 230 vélos sont volés chaque jour. Les services ne sont pas toujours en mesure d’intervenir contre cette forme de criminalité car ils ont déjà fort à faire avec d’autres formes de criminalité plus graves. Raison pour laquelle la justice n’intervient pas systématiquement contre cette forme fâcheuse de délinquance. 

Cette situation crée un sentiment d’impunité et permet trop souvent aux auteurs de s’en tirer à bon compte. Dans certains cas, les citoyens ne déclarent pas le vol car ils ont l’impression qu’aucune suite n’y sera donnée. On estime que seulement un tiers des vols de vélos est signalé, ce qui correspond à environ 30 000 procès-verbaux par an. 

Cette situation crée un cercle vicieux car dans ce contexte, il n’est pas motivant pour la police d’intercepter un voleur de vélo. Alors qu’un vol de vélo a un impact non négligeable sur la victime. Surtout au vu de la popularité grandissante des vélos électriques qui sont relativement onéreux.  

Politique de réaction immédiate 

Le ministre Vincent Van Quickenborne veut mettre fin à l’impunité et donner le signal que la « petite » criminalité sera également combattue. C’est pourquoi à partir du 1er janvier 2022, une politique de réaction immédiate sera appliquée. À partir de cette date, la police infligera une amende de 250 euros à tout voleur de vélo qu’elle interceptera.  

Outre l’amende infligée par la police, l’auteur du vol devra bien entendu restituer le vélo à la victime. Si le vélo et/ou l’antivol sont endommagés, les dégâts devront également être remboursés.   

Lors de la crise du Coronavirus, les infractions ont fait l’objet d’une perception immédiate afin de répondre rapidement à des problèmes spécifiques. Le citoyen pouvait payer son amende par bancontact, par le biais d’un code QR ou d’un virement bancaire. Ce système numérique, qui a déjà prouvé son efficacité dans le cadre de la perception des amendes routières, sera désormais utilisé dans la lutte contre les voleurs de vélos. 

Ce système présente l’avantage de sanctionner rapidement et énergiquement la « petite » délinquance sans surcharger la police et la justice. Aujourd’hui, lorsque la police prend un voleur de vol de vélo en flagrant délit, elle doit d’abord l’interroger, en présence ou non de son avocat, après quoi le ministère public entame les poursuites.  

Les récidivistes et les bandes organisées ne feront pas l’objet d’une transaction immédiate. Ils seront poursuivis par le parquet et comparaîtront devant un juge en raison de la gravité des faits. 

Vincent Van Quickenborne, Vice-Premier ministre et ministre de la Justice : « Les vols de vélos constituent un phénomène des plus exaspérants. Avec la transaction immédiate, nous agissons de manière rapide et énergique. Ce faisant, la Justice prend ses responsabilités contre cette soi-disant petite délinquance qui a un grand impact sur les citoyens. »  

Contact presse 

Dounia Boumaaza 

Porte-parole 

dounia@teamjustitie.be  

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